Un article récent du collectif Air-Santé-Climat alerte sur la politique du Ministère de la Transition écologique et de l’Ademe qui incitent les collectivités à installer des chaufferies collectives au bois, pourtant fortement émettrices de particules ultrafines (les plus dangereuses), de NO2 et d’hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) cancérigènes.
Le chauffage au bois émet 35 fois plus d’hydrocarbures cancérigènes que le fioul domestique, alors que les chauffages au gaz et à l’électricité n’en émettent pas du tout.
Ainsi, toutes les décisions destinées à diminuer les émissions de CO2 devraient être préalablement évaluées sous l’angle sanitaire.
La future centrale thermique destinée à alimenter le réseau urbain sera, selon les dernières informations de la mairie, équipée de chaudières à gaz pour les premières tranches des programmes immobiliers de la ZAC Arsenal. Les réflexions se poursuivent pour les futures installations. Nous devons nous opposer a toute installation de chaudière au bois pour ne pas empoisonner les habitants de nos quartiers.
Alors que les voitures diesel devraient être interdites à l’horizon 2030, il serait incohérent d’autoriser des centrales émettrices de polluants toxiques.